Betty Davis est l’une des femmes noires les plus méconnues et énigmatiques de l’Histoire de la musique. Pourtant, elle fut la première comme le disait son ex-mari Miles Davis. Précurseuse, en avance sur son temps, elle a bouleversé l’image de la femme artiste en Amérique. Quand Betty Mabry arrive sur scène, avec sa personnalité unique, son style vestimentaire débridé et son funk scandaleux, elle dynamite les codes et brise les frontières. Elle se lie d’amitié avec JIMI HENDRIX et SLY STONE, écrit des chansons pour les BROTHERS CHAMBERS et les COMMODORES, et épouse MILES DAVIS. Dans les années 70, elle enflamme les stades avec son style unique, sensuel et féroce de hard-funkblues. Elle est une source d’inspiration pour de nombreux artistes, comme PRINCE. Puis, soudain, elle disparait. Trente ans plus tard, elle sort du silence. Le film reconstitue progressivement le puzzle de son histoire.
Les peintres STONE, NEON et LOOMIT comptent parmi les premiers graffeurs allemands. Dès le milieu des années 80, ils se font connaître – en ornant de préférence des wagons de la Deutsche Bahn. O surprise, leur terrain de jeu n’est pas Berlin mais Munich et ses environs. Dans cet épisode, nous découvrons les secrets d’un train de banlieue légendaire et apprenons comment le graffiti a essaimé dans le reste de la RFA.
Les premiers b-boys français commencent à tester leurs mouves place du Trocadéro. Ceux qui ont la chance de voyager aux Etats-Unis ramènent toujours dans leur besace des pièces du puzzle hip-hop : nouveaux morceaux, nouveaux pas de dance, que les jeunes Français s’empressent d’apprendre et d’assimiler. Sidney est aussi embarqué dans le mouvement. Leur influence commune : Flashdance.
Touche-à-tout, flamboyant et imprévisible, le producteur et musicien jamaïcain Lee 'Scratch' Perry est un monument de la musique dub et expérimentale. Sa carrière, qui débute à Kingston dans les années 1950, est marquée par de prestigieuses collaborations : Bob Marley et les Wailers, Junior Murvin ou encore Max Romeo. Le réalisateur a suivi le musicien à travers le monde pendant quinze ans pour livrer cet étonnant portrait d'un personnage haut en couleur, toujours infatigable malgré ses 79 ans
L’œuvre du peintre Jean-Michel Basquiat, mort d’une overdose en 1988 à seulement 27 ans, bat aujourd’hui des records dans les salles de vente. Retour sur le parcours atypique d'un gosse de Brooklyn devenu superstar.
Étoile filante de la scène artistique new-yorkaise, Jean-Michel Basquiat, mort d’une overdose en 1988 à seulement 27 ans, est considéré comme l’un des artistes américains les plus influents et les plus prolixes de la fin du XXe siècle. Il a, notamment, fait entrer le graff et la culture de la rue dans les musées. Parmi les milliers de toiles et de dessins qu’il a réalisés, certains se vendent aujourd’hui, trente ans après sa disparition, pour des dizaines de millions de dollars. Attiré par la culture underground post-punk de Basquiat, Andy Warhol a offert au jeune artiste un accès privilégié à la célébrité. Ce documentaire explore son amitié ambivalente avec son mentor, et tente de percer les mystères qui entourent encore son personnage. Basquiat était-il un génie torturé et autodestructeur, à l’instar d’un Van Gogh, ou fut-il entraîné malgré lui dans la spirale mortifère de la gloire et de ses excès ?
En 1981, François Mitterrand met fin au monopole l’Etat sur la radio. De nouvelles stations prolifèrent, et avec elles de nouveaux sons. La directrice de Radio 7, Marie-France Brière (surnommée « King Kong ») convainc Sidney de travailler pour elle. Grâce à Sidney, le hip-hop sort des marges et arrive sur la scène nationale.
Second volet de cette épopée des danses urbaines. C’est l’engouement pour la culture hip-hop new-yorkaise qui a permis le développement des danses urbaines en périphérie puis dans les centres-villes aux États-Unis et en Europe dans le milieu des années 1980.
Puisant ses chorégraphies au cours de ses tournées mondiales, Michael Jackson a constitué une formidable caisse de résonance pour la street dance. Dans les années 1990, la culture vidéo et l’explosion du rap contribuent aussi à populariser les danses urbaines. En voie de consécration, la breakdance fera son entrée parmi les disciplines olympiques en 2024. Matrice de multiples variantes – twerk, krump, voguing, poping… –, la street dance a engendré une culture mondiale, riche de battles et de rassemblements festifs.
Foisonnant
Enracinée dans le terreau africain, puisant sa vitalité dans celle de la jeunesse, portée par la culture populaire, reconfigurée par l'irruption du hip-hop, la turbulente street dance s'est constamment réinventée à coup de croisements, de pas de côté et de métissages. Cette joyeuse rétrospective, où se déhanchent à la vitesse de l'éclair Joséphine Baker et James Brown, s'appuie sur les éclairages des historiens de la danse Katrina T. Moore et James Frazier. Elle s'enrichit aussi des témoignages et archives de danseurs ou chorégraphes pionniers : Niels "Storm" Robitzky, Max-Laure Bourjolly, Karima Khelifi ou les membres de Black Blanc Beur, né en 1984, la plus ancienne compagnie de hip-hop française.
Réalisation :
Jamo Franz
Jean-Alexander Ntivyihabwa
Pays :
Allemagne
Année :
2021
Graffiti en Allemagne, partie 2 : après Munich, escale à Dortmund avant Hambourg, où nous rencontrons notamment HESH, DAIM et JBK. Les writers des débuts parlent de leur premier contact avec la culture du graffiti et de la leçon de style prodiguée par le king parisien BANDO.
H.I.P H.O.P est unique au monde, et devient un passage obligé pour les stars en tournée. La richesse et la diversité des invités de Sidney reflètent les influences qui ont marqué les débuts du hip hop : l’inventeur du scratch Grandmixer DST, King Robbo, Keith Haring, Fab Five Freddy, Madonna, Boogaloo Shrimp, Herbie Hancock.
Du "Cake Walk", de Joséphine Baker à la breakdance, qui deviendra en 2024 lors des Jeux de Paris une discipline olympique, en passant par le fameux "Moonwalk" de Michael Jackson et le "Shuffle" de James Brown, les danses urbaines ont conquis le monde et les réseaux sociaux.
L’histoire des danses urbaines débute dans les communautés africaines et afro-américaines, notamment sur les bateaux transportant des esclaves privés de percussions. Les chevilles entravées, ceux-ci inventent, pour communiquer entre eux, une façon cadencée de traîner les pieds, baptisée "shuffle". Dans les années 1930, les Afro-Américains se retrouvent dans des clubs, où, loin des regards blancs, ils décompressent et dansent, improvisant des pas et des gestuelles qui resteront. Des démonstrations endiablées du Savoy Ballroom à Harlem aux chorégraphies délirantes de l’émission Soul Train, en passant par l'engouement pour la culture hip-hop new-yorkaise et l'émergence d'une scène française, cet épisode remonte aux sources, turbulentes et libératrices, de la street dance.
Foisonnant
Enracinée dans le terreau africain, puisant sa vitalité dans celle de la jeunesse, portée par la culture populaire, reconfigurée par l'irruption du hip-hop, la street dance s'est constamment réinventée à coup de croisements, de pas de côté et de métissages. Cette joyeuse rétrospective, où se déhanchent à la vitesse de l'éclair Joséphine Baker et James Brown, s'appuie sur les éclairages des historiens de la danse Katrina T. Moore et James Frazier. Elle s'enrichit aussi des témoignages et archives de danseurs ou chorégraphes pionniers : Niels "Storm" Robitzky, Max-Laure Bourjolly, Karima Khelifi ou les membres de Black Blanc Beur, né en 1984, la plus ancienne compagnie de hip-hop française.
Réalisation :
Jean-Alexander Ntivyihabwa
Jamo Franz
Pays :
Allemagne
Année :
2021