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à Bruges en Gironde, une forêt sauvage de 12 hectares de peupliers noirs a été abattue et défrichée jusqu'à la dernière plante pour créer à la place un parc écologique.
Seul quelques peupliers noirs Populus nigra n'ont pas été coupés, uniquement en bordure. Tout les autres, dont certains atteignaient 80 cm de diamètre de tronc, ont été coupés et leur souche arrachée. Ces arbres étaient pourtant d'un grand intérêt écologique. Certains étaient vieux et colonisés par des insectes du bois mort.
Les vrais protecteurs de l'environnement, dans les livres depuis des années, dénoncent la diminution progressive des peupliers noir au profit d'autres arbres moins intéressant pour le milieu naturel. Le peuplier noir, de moins en moins présent en France, est la plante hôte de nombreuses espèces de papillons comme le petit mars changeant Apatura ilia présent en Gironde, ainsi que le morio Nymphalis antiopa devenu extrêmement rare en Gironde.
Pour la création d'un parc écologique, il aurait fallut conserver ici de nombreux peupliers noirs, et particulièrement les vieux arbres et même les vieilles souches au sol d'arbres anciennement tombés, colonisés par des cérambycidés du bois mort et autres insectes.
Sur ce lieu il y avait déjà des arbres dont certains très beaux et en plus des peupliers noirs d'une grande valeur pour la biodiversité.
Si le but était de créer un parc écologique, il fallait conserver une partie des arbres, mais les autorités préfèrent tout détruire pour repartir de zéro, ce qui est très nocif pour la biodiversité.
Ainsi au lieu de profiter des arbres déjà présents, les autorités vont acheter de très nombreux arbres, payés avec l'argent de l'impôt des citoyens, et il faudra attendre plus de 40 ans avant qu'ils soient aussi gros que ceux qui étaient déjà présent dans cette forêt.
Aussi, le lierre se trouvait ici en grande quantité et était assez gros pour monter le long des arbres et atteindre la lumière pour fleurir.
Ce lierre lui aussi, a été supprimé alors qu'il est réputé fournir un nectar abondant en automne très favorable aux insectes butineurs et particulièrement pour l'abeille qui butine ce lierre pour constituer les dernières réserves pour passer l'hiver.
Enfin, à la lecture des affiches sur ce projet, on s'aperçoit instantanément de l'ineptie de ce projet qui consiste, pour compenser cette forêt détruite, à faire une plantation d'arbres sur une surface similaire de 12 hectares à St Laurent du Médoc.
D'une part des arbres jeunes ne peuvent pas être une compensation d'arbres vieux, ensuite une essence d'arbre qui est prévue de planter, à une densité de 600 arbres/ ha, est le chêne rouge d'Amérique qui est une plante invasive, ce qui est une absurdité totale d'un point de vue écologique.
Ce qui fait plus de 6000 chênes rouges d'Amérique plantés pour le plus grand mal de la nature, et ceci acheté une fortune avec l'argent de l'impôt des citoyens.
De plus cette forêt compensatoire n'est prévue que pour durer 20 ans, donc dans 20 ans la compensation de la forêt détruite sera elle même détruite. Il y a là une belle arnaque.
Le pire c'est que la forêt dite compensatoire, en plus d'être constitué avec des arbres d'espèces invasives, sera entretenue régulièrement, donc en fait aura ses broussailles, son sous-bois régulièrement broyé, alors que le sous-bois, lui, permet la biodiversité.
Dans le médoc il va en fait se trouver pour une durée de 20 ans, une forêt d'arbres d'espèce invasive qui constituera pendant 20 ans un foyer de diffusion de ses graines, les glands, qui iront faire une pollution biologique partout autour.
Le périodique broyage du sous-bois, qu'ils appellent entretien, constitue lui, un piège mortel pour toutes nouvelle colonie de papillon s'installant sur ces 12 ha. Un engin viendra broyer la végétation régulièrement, broyant avec, toutes les chenilles issues de la ponte des nouvelles colonies.
Il semble que la plantation et l'entretien en plante cultivée de cette forêt de 12 ha se fera aux frais du contribuable, et ceci sur des terres privées. Mais ensuite il ira ou l'argent de la vente du bois récolté après les 20 ans écoulés?
Dans la poche des propriétaires privés qui n'auront pas dépensé un centime ni levé le petit doigt pour la production de ce bois,
ou dans la poche des contribuables ayant financés contre leur grès et sans le savoir, cette plantation?
Si l'argent de la vente de ce bois revient aux propriétaire privés, il y a là une tyrannie comme celle qu'exerçaient des seigneurs sur les paysans à une époque il y a des siècles. Mais là, contrairement au seigneur qui apportait une certaine protection aux paysans, les propriétaires privés se fichent éperdument de ceux qui financent sa plantation, il ne les connaît même pas puisque c'est tout les contribuables.
Filmé le 15 mars 2015.
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https://www.youtube.com/watch?v=EwCsX8ecrrc
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