Tolkien,-le-seigneur-de-l'imaginaire
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« Les mythes que nous tissons, même s’ils renferment des erreurs, reflètent inévitablement un fragment de la vraie lumière, cette vérité éternelle qui est avec Dieu. » (J.R.R Tolkien)
Comment ne pas remonter au fond des âges dits « obscurs », qui ne sont en fait que la possibilité du tout, de l’humain comme des éléments de la création. De ces instants d’une nature non policée aux confins des mondes où règnent encore les divinités et dieux multiples, aux premières pénétrations du christianisme. On découvre alors l’extrême adaptation des sociétés naissantes, aux périls et risques nombreux, comme aux aventures merveilleuses. C’est là que parmi les forêts vivent encore Elfes et Trolls, Gobelins et Orques divers. Ces mondes de l’imagination, des contes et légendes, nous habitent, enfin, pour ceux dont l’esprit s’évade et s’envole. Ceux pour qui la vie demeure dans le regard et l’écoute des merveilles de la nature, l’essence de la vie. Pour ceux dont la dimension du monde n’est pas que matérialiste, dont l’invisible est multiple, étendu et souverain. Ce monde que Tolkien nous a décrit et qui vit à travers ses ouvrages mais pas que…
Dans « La Communauté de l’anneau (Le Seigneur des Anneaux, Tome 1) », Tolkien s’exprime à travers ses personnages : « Tout ce qui est or ne brille pas. Tous ceux qui errent ne sont pas perdus. Le vieux qui est fort ne dépérit point. Les racines profondes ne sont pas atteintes par le gel. Des cendres, un feu s'éveillera. Des ombres, une lumière jaillira ; Renouvelée sera l'épée qui fut brisée, Le sans-couronne sera de nouveau roi. »
Notre univers est ailleurs, il est vrai, éternel comme bon et beau, il est la vie. C’est celui du royaume des fleurs et des plantes, aux multiples essences, des plaines aux coteaux, abritant quelques ruines éparses, qu’abritent de vieux saules, que courtisent ronces et lierres. C’est l’infini des forêts profondes et sombres, qu’entrecoupes quelques champs aux cultures variées, dont les étés parfument l’approche des belles. C’est le monde de l’infiniment petit, des abeilles travaillant inlassablement à la vie par la pollinisation jusqu’au miel. Au-delà des univers gris d’un monde consumériste : « Je ne dirai pas : ne pleurez pas, car toutes les larmes ne sont pas un mal » disait Tolkien. Ce sont les oiseaux qui chantent, sous l’œil curieux des écureuils et les multitudes oubliées. Mais aussi les roches parmi des grottes aux secrets enfouis, aux montagnes multiséculaires, que des sources et cascades enveloppes de doux bruits d’une eau qui nous apporte fraîcheur et santé. C’est cet univers que l’on néglige, qui est « nous », notre vie, qui fait notre bonheur et celui de nos descendances. C’est ce monde sous l’œil des cerfs aux larges bois tandis que court encore ours et loups à l’affut des prises pour la régulation écologique des mondes. La « Blanche Biche », comme disait la vieille chanson, finit sur la table des convives parce que nous avons négligé sa défense, continuerons-nous ainsi ? Sylvebarbe, maître des Ents, s’exprime en ces mots : « Il fut un temps où Saroumane se promenait dans mes forêts. A présent, il a un esprit de métal et de rouages et il ne se soucie plus des choses qui poussent »
Alors oui, nous pensons que l’élévation est un défi humaniste, le service de l’autre dans une forme de chevalerie perpétuelle, toujours présente et renouvelée, l’exemple et l’humilité et puis qu’importe ! C’est notre choix, même si c’est inutile, même si nous devions mourir, nous avancerons dans cette détermination, cette voie tracée par nos ancêtres, de Roland à Baudouin IV, comme de Bayard à D’Artagnan. Nous sommes fils de France et avons un destin, comme un héritage sur nos épaules et dans notre sang. En nous, résonne encore le cor de Roland, annonçant les périls qui nous guettent. C’est la chevalerie franque avec les templiers qui, aux portes de Jérusalem, marqués de la croix rouge du Christ, vainquirent à un contre dix, parce que la foi ne renonce jamais, parce que c’était et c’est cela la France !
Notre jour viendra…
F.Winkler
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3 weeks ago
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