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9 Nov 2020 18:49:38 UTC
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Menaces et apologies du terrorisme explosent depuis l'assassinat de Samuel Paty
Une collégienne de 12 ans qui diffuse une photo macabre de Samuel Paty, un Afghan condamné pour s'être félicité de la décapitation de l'enseignant: les faits d'apologie du terrorisme ou de menaces explosent en France depuis l'assassinat mi-octobre du professeur, tué pour avoir montré des caricatures de Mahomet.

Cet assassinat, qui a choqué la France, provoque aussi des réactions sinistres: selon France Info, près de 200 enquêtes ont été ouvertes au cours de la dernière semaine d'octobre pour apologie du terrorisme, menaces de mort, injures ou provocations à la haine en lien avec la décapitation le 16 octobre de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, en région parisienne.

La Chancellerie, qui confirme ce chiffre, précise toutefois qu'il est "à appréhender avec prudence, dans la mesure où il n'y a pas de point de comparaison nationale".

"Ça explose ! On a beaucoup de menaces qui visent des personnalités publiques, le Président de la République, le Premier ministre, plusieurs ministres, des députés, des enseignants", détaille une source judiciaire. "Il est beaucoup fait allusion de manière plus ou moins directe à des menaces de décapitation", constate-t-elle.

Au parquet de Paris, qui centralise une grande partie des procédures, environ 70 enquêtes ont été ouvertes notamment pour "apologie du terrorisme" et "menaces de mort ou de violences" depuis l'assassinat du professeur d'histoire-géographie de 47 ans.

"Toute plainte ou signalement fait automatiquement l'objet d'une ouverture d'enquête", assure à l'AFP le procureur de Paris, Rémy Heitz.

"Derrière ces affaires se trouvent des profils variés, des gens radicalisés, mais aussi des personnes qui souffrent de troubles mentaux ou qui envoient un message sans mesurer sa gravité. Nous avons aussi affaire à des jeunes", note le procureur.



- Signalements quotidiens -
En 2015, des incidents avaient été signalés lors de la minute de silence aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo.

Même chose lundi, lors de l'hommage rendu dans les établissements scolaires à l'enseignant assassiné, où "environ 400 violations de la minute de silence, dans des formes parfois légères, parfois lourdes", ont été recensées, selon le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer.

Certains élèves ont siffloté pendant l'hommage, d'autres ont ri, relate le parquet d'Evry qui a reçu "énormément de signalements de l'Education nationale" pour des comportements ne constituant toutefois pas une infraction pénale.

A Paris, une collégienne de 15 ans a été inculpée pour "apologie de terrorisme" après avoir accablé M. Paty. Elle a écopé d'une réparation pénale, une mesure éducative .

Dans un lycée de Caluire-et-Cuire (est), un élève de seconde de 15 ans a menacé un professeur de lui "couper la tête". A Gisors (ouest), une fille de 12 ans a diffusé une photo de la tête décapitée de M. Paty à ses camarades.

Quatorze procédures ont été ouvertes lundi et mardi contre des mineurs pour "apologie du terrorisme" dans des établissements scolaires en marge de cet hommage, selon la Chancellerie.

Jeudi matin à Albertville (est), ce sont même quatre élèves de 10 ans qui ont été arrêtés à leur domicile (https://www.lasavoie.fr/17022/article/2020-11-06/albertville-4-enfants-de-10-ans-justifient-les-attentats-terroristes-et-menacent), puis entendus par la police, selon le parquet de Chambéry. Une action "disproportionnée" selon leurs proches, membres de la communauté turque, mais justifiée par le ministère de l'Intérieur dans une vidéo.

Au lendemain de la mort de Samuel Paty, le ministre de la Justice a demandé la plus grande fermeté dans le traitement des comportements incitant à la haine ou appelant à commettre des crimes ou délits.

Des dérapages ont également été recensés en Allemagne voisine. A Berlin, où un hommage à Samuel Paty avait été rendu lundi matin, la presse a fait état de quelques incidents survenus dans des écoles. Le porte-parole d'un syndicat d'enseignants GEW a également affirmé au Tagesspiegel que son organisation avait reçu quelques appels de professeurs inquiets qu'il leur arrive la même chose qu'à Samuel Paty.
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