Le célèbre détective privé belge Hercule Poirot enquête sur le meurtre de la jeune et belle héritière Linnet Ridgeway, perpétré à bord d'un navire de croisière voguant sur le Nil. Cette dernière s'était éprise de Simon Doyle, le fiancé de sa meilleure amie, Jacqueline de Bellefort et l'avait épousé dans la foulée. La suspecte la plus probable, Jacqueline, qui nourrissait une grande haine envers celle-ci, est pourtant une des seules personnes parmi les divers clients à avoir un alibi solide.
Les cinq protagonistes de Comment on meurt ont un point commun : ils vont mourir d'une minute à l'autre.La bourgeoise Mme Guérard n'a pas encore rendu l'âme que déjà ses fils se disputent l'héritage, pendant que le petit Morisseau, enfant d'un couple d'ouvriers miséreux, agonise faute d'être soigné.
Dostoïevski devant l’ampleur des Frères Karamazov (qui fut le livre de chevet de Tolstoï à son lit de mort) a dû amputer certains chapitres avec lesquels il a empli un volume supplémentaire paru sous le titre Les Précoces et, pour dérouter le lecteur, il a changé le nom de Karamazov en Chestomazov. Ces « précoces » sont des gamins et le héros Kolia n’a que 14 ans. Le dernier chapitre est très émouvant.
« Sachez donc que rien n’est plus élevé, plus saint, plus utile dans la vie qu’un bon souvenir, surtout quand on l’emporte de l’enfance, de la maison paternelle. On vous parle beaucoup d’éducation, et pourtant un bon souvenir que l’on garde de l’enfance est peut-être la meilleure des éducations. Si l’homme trouve dans sa vie beaucoup de ces souvenirs, son existence peut être tranquille, et si même il n’en garde qu’un seul au cœur, ce seul souvenir peut encore servir un jour à son salut. »
Il n’existe pas de datation, ni de l’écriture du dialogue, ni de la date de ce dernier. Le Second Hippias, traduit aussi par Hippias mineur est considéré comme une œuvre de (relative) jeunesse de Platon pour des raisons essentiellement stylistiques.
Le texte qui traite du mensonge peut se réduire à deux propositions :
1° Au fond il n’y a pas de différence entre le menteur et l’homme sincère, celui qui sait la vérité sans la dire ne la sachant pas moins que celui qui la sait et la dit.
2° Le menteur, celui qui trompe sciemment et volontairement ses semblables, vaut mieux que celui qui les trompe involontairement et en se trompant lui-même ; car ce dernier est inférieur au premier en science et en volonté. D’où il suit que l’homme volontairement injuste, qui, connaissant le bien, prémédite le mal et l’accomplit, est meilleur que l’homme involontairement injuste, qui, faute de lumières prend le mal pour le bien et fait l’un pour l’autre
Greenland : Le dernier refuge relate l'histoire
Une comète est sur le point de s’écraser sur la Terre et de provoquer un cataclysme sans précédent. John Garrity décide de se lancer dans un périlleux voyage avec son ex-épouse Allison et leur fils Nathan pour rejoindre le dernier refuge sur Terre à l’abri du désastre. Alors que l’urgence devient absolue et que les catastrophes s’enchainent de façon effrénée, les Garrity vont être témoin du meilleur comme du pire de la part d’une humanité paniquée au milieu de ce chaos.
Le héros de ce court roman est un jeune berger espagnol, Santiago. Il a fait ses études au séminaire, mais il a renoncé à être prêtre, contre le souhait de ses parents. Il préfère une vie au contact de la Nature, tout en continuant à se cultiver par la lecture. À la suite d'un rêve lui révélant l'existence d'un trésor caché au pied des pyramides d'Égypte, il décide d'entreprendre le voyage qui le conduit d'Andalousie jusqu'à Gizeh, en passant par Tanger et le désert du Sahara. Si le cadre géographique du récit est réaliste, ce voyage initiatique est l'occasion de rencontres improbables, telle celle d'un marchand de pop-corn, qui « n'a jamais compris qu'on a toujours la possibilité de faire ce que l'on rêve », en même temps que celle d'un vieillard, Melchisédech, si vieux qu'il était déjà roi aux temps dont parle la Bible. Ce personnage légendaire lui indique les clés qu'il lui faut découvrir pour réussir, en particulier sa « Légende personnelle ». Dépouillé de son argent à Tanger, il choisit de travailler chez un marchand de cristaux pour pouvoir continuer son voyage. En transformant cette obscure boutique en un commerce florissant, il découvre ainsi les capacités d'accomplissement qu'il a en lui. Mais c'est surtout « l'Alchimiste », qu'il rencontre dans une oasis au cœur du désert, qui l'initie et le guide à travers les épreuves qu'il doit surmonter dans l'accomplissement de sa quête.
Cette « Légende personnelle » est le projet particulier et favorable dont nous sommes tous porteurs et dont l'accomplissement dépend de notre capacité à retrouver nos envies profondes : « Si vous écoutez votre cœur, vous savez précisément ce que vous avez à faire sur terre. Enfant, nous avons tous su. Mais parce que nous avons peur d’être désappointé, peur de ne pas réussir à réaliser notre rêve, nous n’écoutons plus notre cœur. Cela dit, il est normal de nous éloigner à un moment ou à un autre de notre « Légende personnelle ». Ce n’est pas grave car, à plusieurs reprises, la vie nous donne la possibilité de recoller à cette trajectoire idéale. »
Les cinq protagonistes de Comment on meurt ont un point commun : ils vont mourir d'une minute à l'autre.La bourgeoise Mme Guérard n'a pas encore rendu l'âme que déjà ses fils se disputent l'héritage, pendant que le petit Morisseau, enfant d'un couple d'ouvriers miséreux, agonise faute d'être soigné.
La Marana est une prostituée italienne chassée de Venise par les guerres de la Révolution française. Elle appartient à une famille où la prostitution est une activité ancestrale. Réfugiée à Tarragone avec sa fille Juana qu'elle a confiée au drapier Pérez de Lagounia et à sa femme pour qu'ils l'éduquent, elle a toujours caché à la jeune fille ses origines. La Marana espère que le sort de prostituée qui pèse sur les femmes de sa famille prendra fin avec Juana qui pourrait faire un digne mariage. Mais le capitaine Montefiore, qui s'est installé dans cette maison précisément parce qu'il y a une très belle fille, vient contrarier les plans de la Marana. Elle retrouve Montefiore dans la chambre de sa fille et menace de le tuer. Juana aura de lui un enfant, Juan, qu'il n'a pas à reconnaître, car il réussit de justesse à éviter le mariage en confiant Juana à son ami le capitaine Diard qui l'épouse. Juana lui donne un fils légitime.
Il s’agit d’un journal écrit par le peintre Robert Helmont pendant la guerre de 1870. Le jour de la déclaration de guerre, il se casse la jambe et il est immobilisé pendant deux mois.
Il ne peut pas partir se battre, mais il se confine à l’Ermitage, sa maison de campagne, et il assiste à l’invasion, au pillage, et aussi aux actions de résistance à l’ennemi…
« J’arrête ici ce journal où j’ai essayé de faire tenir les impressions de mes cinq mois de solitude. Aujourd’hui, je suis revenu à Draveil. Les routes étaient pleines de paysans qui reviennent chez eux. Plusieurs se sont déjà remis à la terre.
Maintenant, tout se tait dans l’Ermitage. La nuit est claire, l’air très doux. Certainement le printemps est là, sous cette neige qui commence à fondre… Le pays meurtri répare ses forces, oubliant la récolte perdue pour préparer les moissons à venir. »