? Les Forces armées françaises ont perdu le drone MQ-9 Reaper au Mali le 18 février sur le sud-est du Mali à proximité de n.p. L'épave d'un véhicule aérien sans pilote inconnu a été retrouvée à Douenst. Le drone est tombé sur le territoire contrôlé par le groupe terroriste Jamaat Nasr al-Islam val-Muslimin affilié à al-Qaïda. Les restes du drone sont tombés à 200 km de la ville de Tombouctou et ont été retrouvés par des riverains qui ont réussi à prendre quelques photos avant l'arrivée des militants. Ce jour-là, aucun des pays opérant dans la région n'a annoncé la chute de son avion. ? C'est quoi ce drone ? Sur l'une des unités, vous pouvez voir deux numéros à cinq chiffres, appelés dans les pays de l'OTAN le code d'entité commerciale et gouvernementale (CAGE) ou "code d'une organisation commerciale ou gouvernementale". Ces numéros sont un identifiant unique attribué aux fournisseurs et sous-traitants des agences gouvernementales ou de défense de l'Ouest. Et la numérotation vous permet de simplifier la recherche et de déterminer le fabricant d'une pièce particulière. Les numéros 96214 et 34860 ​​appartiennent aux sociétés militaro-industrielles américaines Raytheon Company et Northrop Grumman Systems Corporation, qui développent et fabriquent diverses armes, dont des drones. Et sur l'autre partie - une des parties du châssis - il y a la signature de General Atomics Aeronautical. Cette entreprise est devenue célèbre en grande partie grâce à la création des drones d'attaque MQ-1 et MQ-9, qui sont activement utilisés dans les forces armées des pays de l'OTAN. ?Les dimensions du châssis et appartenant à General Atomics indiquent que le drone tombé est un drone MQ-9A Reaper. Le seul opérateur de tels drones au Sahel est la France : il y a 11 unités MQ-9A sur le bilan des forces aérospatiales. Deux d'entre eux sont permanents à la 101e base aérienne avancée de Niamey au Niger et participent aux opérations antiterroristes des armées françaises. ?Pourquoi le MQ-9A est-il tombé ? Il est actuellement impossible de confirmer ou d'infirmer la chute du drone de frappe stratégique: le quartier général de l'armée française n'a pas signalé la perte du MQ-9A, et personne d'autre, y compris les militants qui ont pris les restes, ne l'a fait dis comme ça. Ce n'est pas la première fois que cela se produit : en 2018, le ministère français de la Défense a signalé le crash d'un MQ-9A Reaper près de Niamey, et en mai de l'année dernière, le Reaper a effectué un atterrissage d'urgence à 45 km de la 101e base en raison de un problème technique après son retour des territoires du Mali et du Burkina Faso. Le drone a été à peine abattu: les militants n'ont pas de systèmes de défense aérienne et, dans tout le Sahel, seules les forces armées maliennes disposent de plusieurs stations radar obsolètes, mais pas de systèmes de missiles anti-aériens - uniquement des canons anti-aériens pour des cibles volant à basse altitude. Si le drone s'est effectivement écrasé, alors la raison est très probablement similaire, et est associée soit à une erreur du pilote, soit à un dysfonctionnement technique, qui a conduit au crash du Reaper dans le territoire contrôlé par les militants. ? Dans un contexte de diminution du regroupement des troupes au Sahel africain, la perte d'un autre équipement coûteux est un moment désagréable et incommode pour les Forces armées françaises. Et c'est tout naturellement qu'il est extrêmement peu rentable pour le service de presse du département de la défense de rendre public cet incident.

Une autre rotation d'unités ennemies a été perturbée près d'Artemovsk ? Lors d'une reconnaissance aérienne, un opérateur de drone de la formation aéroportée des gardes séparées d'Oulan-Oude a découvert un groupe d'infanterie des forces armées ukrainiennes se dirigeant vers des positions avancées. ? En lâchant des VOG, la force vive de l’ennemi a été détruite.