Enver Tohti, Docteur en Chine:
J'ai vu au moins trois enfants avec une cicatrice sur le corps, indiquant qu'un organe avait été volé. Et en 1995, c'était à mon tour de le faire.
DOCTEUR EN CHINE - PRÉLÈVEMENTS D'ORGANES
Un officier armé nous a dirigé dans un endroit éloigné où j'ai pu voir un homme vêtu en civil couché sur le sol blessé par balle à droite de la poitrine. Les chirurgiens en chef m'ont dirigé en me montrant comment extraire son foie et ses deux reins. Cet homme était vivant. Il a essayé de résister à mon scalpel mais il était trop faible pour m'empêcher. Il y avait beaucoup de sang. Il était encore vivant, mais je ne me sentais pas coupable. En fait, je n'ai rien ressenti, j'étais comme un robot programmé à réaliser sa tâche. Je pensais que je remplissais mon devoir d'éliminer un ennemi de l'État.
Ethan Gutmann, Journaliste d'investigation :
Cela s'appelle «The Slaughter» [L'abattoir] parce que ces personnes, Ouïghours, [Pratiquants de] Falun Gong, femmes enceintes du Falun Gong, etc. n'ont donné à aucun moment leur accord, ils n'ont pas rempli de formulaire de consentement disant :« Je souhaite faire don de mes organes à l'État ».
David Kilgour, Ancien secrétaire d'État canadien :
Le gouvernement en Chine fait une chose terrible, qui est comparable au régime Nazi.
Damon Nato, Médecins contre les prélèvements d'organes forcés :
Les militaires font de l'argent grâce à cela, les hôpitaux font de l'argent grâce à cela, les intermédiaires font de l'argent grâce à cela. Nous sommes en train de parler d'argent, nous parlons d'opérations rapportant plusieurs millions de dollars.
Ethan Gutmann, Journaliste d'investigation :
Si vous allez en Chine aujourd'hui pour obtenir un organe, il y a toutes les chances qu'une personne parfaitement innocente soit tuée pour vous.
Enver Tohti, Docteur en Chine:
Après avoir quitté la Chine, mon point de vue a totalement changé. Je me suis dit « Oh, mon Dieu, j'ai commis un crime ».
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https://www.youtube.com/watch?v=1fWsEPsaVjI