(La Nouvelle République - 26/11/19) " Le blues de Foued et Labonne a électrisé La Douve Jeudi, la soirée Playtime de novembre sera à marquer d’une pierre blanche. D’abord par le nombre de spectateurs (record battu) et surtout par la communion entre ce public et le duo de bluesmen Foued et Pierre-Louis Labonne, en parfaite osmose avec le cadre de l’exposition de photographies de musiciens, actuellement présentée aux Cimaises. Cette proximité, ce contact direct avec le public, c’est l’ADN de Foued, d’autant que chez lui le blues se raconte en français, par des textes d’un réalisme poétique qui font mouche. Comme il les distille sur une musique qui balance à souhait, pas étonnant que les applaudissements aient été aussi chaleureux par un public, mis à contribution : « mais, mais, mais... Je m’en fous ». Oui, il s’en fout, Foued, car « il a bien bourlingué ». Comme l’essence même du blues, ce sont les aléas de la vie, il puise dans la sienne pour dire que ce « blues magique » a donné un sens à son existence. Et s’il n’hésite pas à pousser son coup de gueule sur le JT de 20 h, limite hard rock, une magnifique poésie se dégage de Amoureux. De plus, Pierre-Louis Labonne, le « BB King langeaisien » comme il l’a présenté, l’accompagne en parfait complice et glisse quelques solos chaleureusement applaudis. Enfin, dans la famille Foued, Dallila, la sœur, a pour bonne habitude de venir sur scène, pour apporter son point de vue pendant un morceau. Alors quand arrive S’en aller, ce n’est pas Une autre, une autre... que le public réclame, mais deux voire trois. Un beau blues en anglais, avant de terminer sur un boogie d’enfer et une belle ovation". ... https://www.youtube.com/watch?v=okzqaArJLec

... https://www.youtube.com/watch?v=Bj01oOWi7s4