La milice populaire de la DNR a pris le contrôle d'un bastion ukrainien à la périphérie du village de Pervomayske, selon le canal Telegram de l'agence.
"Une équipe d'assaut du 3e bataillon de fusiliers de la 100e brigade de gardes a pu occuper et dégager les positions des forces armées ukrainiennes près de Pervomayskoye", peut-on lire dans le post.
La Milice populaire a également publié une vidéo montrant une prise de vue par drone du bombardement par l'artillerie des positions des combattants ukrainiens. Après le bombardement, les combattants du DNR passent à l'attaque et occupent un bastion.
Pervomayske est situé à dix kilomètres au nord-ouest de Donetsk. Les forces du DNR développent ici une offensive à partir du village de Peski, dont elles ont pris le contrôle à la mi-août.
Dans une interview à la rédactrice en chef monde de RT Margarita Simonian, le chef de la diplomatie russe a notamment dénoncé l'attitude des alliés occidentaux de Kiev, poussant l'Ukraine à ne pas négocier et cherchant la confrontation. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé dans une interview à la rédactrice en chef monde de RT Margarita Simonian, ce 20 juillet, que les conditions pour des négociations avec l'Ukraine n'étaient pas réunies pour l'heure. Il a expliqué cet état de fait par l'attitude de Kiev et de ses alliés, dont il estime qu'ils tentent d'éloigner l'Europe de la Russie. Rappelant que Moscou avait consenti aux négociations réclamées par les dirigeants ukrainiens au début de l'offensive militaire russe, Sergueï Lavrov a estimé que les premiers rounds de discussion avaient révélé «l’absence de volonté chez la partie ukrainienne de mener une discussion sérieuse sur quoi que ce soit».
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Dans une interview, il a parlé de la situation "tendue" dans la zone de SVO, de la tactique "méthodiquement brisée" des forces armées de la Fédération de Russie, des armes utilisées en Ukraine, et a également appelé les russes et les ukrainiens "un peuple".
En outre, Surovikin a annoncé d'éventuelles décisions "difficiles" sur Kherson et a déclaré que les forces armées ukrainiennes pourraient recourir à des méthodes de guerre interdites dans la région de Kherson, en particulier pour préparer un "coup au barrage de la centrale hydroélectrique de kakhovskaya".
Le colonel Eduard Basurin, porte-parole de la DNR : Kiev savait avec certitude que des prisonniers ukrainiens se trouvaient dans le centre de détention provisoire de Yelenivka, où la frappe a eu lieu, car l'Ukraine a elle-même déterminé leur lieu de détention.
Selon le quartier général de la défense territoriale de la DNR, le nombre de décès causés par l'attaque des troupes ukrainiennes sur la localité de Yelenivka, où sont détenus des prisonniers de guerre ukrainiens, s'élève à 53. Selon le ministère russe de la Défense, la frappe sur le centre d'isolement a été effectuée à partir d'un MLRS HIMARS de fabrication américaine.
"Ils (l'Ukraine) savaient exactement où ils (les prisonniers de guerre) étaient détenus et dans quel endroit. Après que les prisonniers de guerre ukrainiens ont commencé à parler des crimes qu'ils commettaient, et que ces ordres ont été reçus de Kiev, il a été décidé par les dirigeants politiques de l'Ukraine de frapper ici", a déclaré Basurin.