Published By
Created On
21 Sep 2022 07:36:26 UTC
Transaction ID
Cost
Safe for Work
Free
Yes
More from the publisher
La-terre-volée-du-Mahdi
36° 36′ nord, 2° 54′ est
Mitidja
Image illustrative de l’article Mitidja
Plaine de la Mitidja vue depuis le Mausolée royal de Maurétanie.
Pays Algérie
Subdivision administrative Wilaya d'Alger, wilaya de Blida, wilaya de Tipaza, wilaya de Boumerdès, wilaya de Médéa
Villes principales Alger, Blida, Hadjout,
Boufarik, Larbaâ
Coordonnées 36° 36′ nord, 2° 54′ est
Superficie approximative 1 400 km2
Production Agrume
Vigne
Régions et espaces connexes Sahel algérois, Atlas blidéen
modifier Consultez la documentation du modèle
La Mitidja (en arabe : متيجة, en berbère : Mettijet, ⵎⵜⵜⵉⵛⵜ) est une plaine de l'arrière-pays algérois, au nord de l'Algérie. Sa longueur est d'environ 100 km pour une largeur de 5 à 25 km.
Géographie
Orientée parallèlement au relief côtier dans une direction est-nord-est vers ouest-sud-ouest, la plaine de la Mitidja est limitée à l'est par l'oued Boudouaou, à l'ouest par l'oued Nador tandis que ses deux principaux flancs sont bordés par deux reliefs élevés : les collines du Sahel algérois au nord et l'Atlas blidéen au sud1. Elle s’allonge d’est en ouest sur une centaine de kilomètres et s'étire sur une profondeur variant de 5 à 20 km2. D'altitude moyenne de 50 m, elle présente une faible pente orientée vers la mer1. Elle est divisée en deux unités physiques : la Basse Mitidja ou Mitidja Est et la Haute Mitidja ou Mitidja Ouest2.
Ses sols fertiles bénéficient d'un climat tempéré de type méditerranéen et d’une pluviométrie suffisante1. Grande plaine agricole, elle est consacrée à la culture des agrumes dans la partie orientale et à celle de la vigne dans la partie occidentale1.
D'ouest en est, la plaine traverse successivement les wilayas de Tipaza, de Blida, d'Alger , de Boumerdès et l'extrême nord-est de Médéa. De nombreuses agglomérations occupent les lisières de la Mitidja, dont quatre importants centres urbains situés aux points cardinaux : Alger au nord, Blida au sud, Boumerdès à l'est et Tipaza à l'ouest, le centre de gravité étant occupé par Boufarik3. Ces centres urbains sont nés dans leur majeure partie pendant la colonisation française pour le besoin d’encadrer les exploitations agricoles et d’assurer les biens et services4.
Dès l’indépendance, la région connaît un grand mouvement migratoire en provenance de toutes les régions du pays. En 1966, elle est la région la moins rurale de l'Algérie4. L'urbanisation de la plaine connaît par la suite une certaine stagnation jusqu’au début des années 1980, période à partir de laquelle les grands centres urbains connaissent un développement important, notamment Blida et Boufarik, touchées par une très importance croissance démographique ; de nouveaux centres urbains se sont créés autour des anciens douars et fermes coloniales4. Cette expansion urbaine s’est faite au détriment des meilleures terres agricoles de la plaine4.
Histoire
Après la chute de Grenade, de nombreux réfugiés fuyant l'Espagne pour regagner l'Afrique du Nord se sont installés dans la région, où ils ont repeuplé Blida et fondé Koléa5. Pendant la période ottomane, on pratiquait les cultures intensives, les chroniqueurs de cette époque ont cité la richesse de cette plaine notamment dans les banlieues des villes telles que Alger et Blida6.
En 1830, les Français arrivent en Algérie et trouve là des tribus qui vivaient sur le territoire de la Mitidja où chacune se partageait une partie du territoire. Beaucoup de tribus auraient été forcées de délaisser le territoire pour les colons et des expatriations vers d'autres lieux ont été enregistrées, vers la Nouvelle-Calédonie par exemple. Les bureaux arabes ont recensé plus de 3 600 propriétés. La partie centrale était encore marécageuse au début du XIXe siècle, en raison de son niveau géographique, puis elle a été assainie par des générations de colons et d'Algériens1. La plaine a fait l'objet des premières exactions de l’armée française et des premiers colons en dehors d’Alger. Certaines tribus rebelles sont massacrées et leurs territoires détruits7. Les terres du domaine public ou celles des dignitaires ottomans sont versées dans le domaine de l’État colonial et les terres des tribus insoumises sont séquestrées. Les colons européens se sont emparés des quatre cinquièmes des terres7. Le soulèvement des tribus sous la conduite de l’émir Abdelkader retarde l’occupation de la plaine, qui ne s'achève qu’en 18427.
La plaine sera par la suite mise en valeur et connaîtra une multiplication des cultures, dont la vigne qui occupait la moitié des terres7et dont la qualité du vin produit servira à rehausser la production du Midi de la France métropolitaine. Elle sera considérée par la colonisation comme l'un de ses fleurons1. Sa production sera orientée vers l'exportation en France métropolitaine8. La main d’œuvre assurée ici par des centaines de milliers d’agriculteurs, venus des montagnes de l'Algérois : Atlas blidéen, Kabylie, Titteri et Dahra8.
Après l'indépendance du pays, des périmètres irrigués ont ét
Transaction
Created
4 months ago
Content Type
Language
video/mp4
English