Un jeune couple bourgeois vivant à New York, Bill Harford (Tom Cruise), médecin beau et brillant, et sa femme, Alice (Nicole Kidman), commissaire d'exposition, se rend à une réception mondaine pour la fête de Noël donnée par un riche patient de Bill, Victor Ziegler (Sydney Pollack). Bill y rencontre un vieil ami de fac, Nick Nightingale (Todd Field), devenu pianiste professionnel. Puis, pendant qu'Alice se fait draguer par un Hongrois, Sandor Szavost, (Sky du Mont), Bill se voit proposer un plan sexuel à trois par deux mannequins pour « aller jusqu'au bout de l'arc-en-ciel ». Il est interrompu par un appel de son hôte car une de ses petites amies, Mandy (Julienne Davis), a fait une overdose de speedball. Mandy reprend ses esprits grâce à Bill et lui dit qu'elle lui doit la vie.
Le lendemain, après avoir fumé de la marijuana, Alice demande à Bill s'il a couché avec les deux filles. Il la rassure, mais elle lui révèle alors qu'elle a été déjà tentée une fois de le tromper et elle lui demande s'il n'a jamais été jaloux du désir qu'elle pouvait susciter auprès des autres hommes. La discussion s'envenime et Bill affirme qu'il pense que les femmes sont plus fidèles que les hommes. Alice lui révèle un de ses fantasmes, avoir une aventure avec un officier de la marine. Ébranlé, Bill est appelé par la fille d'un patient qui vient de mourir. Il se rend sur place et, dans sa douleur, Marion Nathanson (Marie Richardson) l'embrasse de manière impulsive et lui dit qu'elle l'aime. Bill la repousse avant que son fiancé, Carl (Thomas Gibson), n'arrive. Bill s'en va déstabilisé et erre dans les rues où il rencontre une prostituée, Domino (Vinessa Shaw). Bill se laisse charmer mais, juste au moment où Domino commence à l'embrasser, Alice appelle Bill qui quitte Domino gêné et de manière maladroite. Il va alors dans un club de jazz rejoindre Nick qui lui apprend qu'il se rend parfois dans des soirées « spéciales » où il doit jouer du piano les yeux bandés. Bill, intrigué, réussit à avoir plus de détails : pour être admis, il faut un costume, un masque et un mot de passe (Fidelio). Bill cherche un magasin de costumes et offre au propriétaire, Mr Milich (Rade Serbedzija), une somme généreuse pour louer un costume. Dans le magasin, Milich surprend sa fille adolescente (Leelee Sobieski) avec deux hommes japonais et leur exprime sa colère à propos de leur manque de décence.
Bill prend un taxi pour se rendre au manoir indiqué par Nick. Il donne le mot de passe et découvre à l'intérieur de ce dernier un rite sexuel quasi religieux. Bien qu'il soit masqué, une femme se met à côté de Bill et le met en garde sur le fait qu'il n'aurait jamais dû se rendre ici, et insiste en lui affirmant qu'il est en grand danger. Elle est ensuite emmenée par quelqu'un d'autre. Bill se met à errer dans le manoir de pièces en pièces, où il découvre des groupes d'hommes masqués pratiquant différents types d'actes sexuels, tandis que d'autres regardent. Il est interrompu par un portier qui lui explique que le chauffeur de taxi veut lui parler de toute urgence au portail du manoir. Il le suit et Bill se retrouve dans la salle de rituel où le maître de cérémonie déguisé de rouge le questionne sur un second mot de passe pour quitter le manoir. Bill dit qu'il l'a oublié. Le maître de cérémonie insiste pour que Bill « retire gentiment son masque » et ses vêtements. Soudain, la femme masquée qui avait essayé d'avertir Bill intervient. Elle insiste pour être punie à sa place. Bill est reconduit à la sortie du manoir et on le prévient de ne parler à quiconque de ce qui s'est passé.
Récompenses 3 nominations
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eyes_Wide_Shut
Le docteur Jivago est enrôlé de force dans l'armée au début de la révolution d'Octobre. Commence un long exode qui le sépare de la femme qu'il aime. Ce médecin russe idéaliste sera ballotté dans les remous de l'Histoire, entre une vie conformiste auprès de son épouse et une passion aventureuse avec sa maîtresse.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Docteur_Jivago_(film)
En 1951 à Prague, Artur Ludvik, un haut responsable du régime communiste tchécoslovaque se retrouve accusé d'espionnage au profit des États-Unis. Tout est fait pour lui extorquer des aveux de crimes qu'il n'a pas commis. Brisé par la torture et les privations — on l'empêche de dormir, de manger et on l'oblige à marcher sans arrêt lors de son interrogatoire —, il finit par avouer au tribunal des crimes qu'il n'a pas commis, récitant un texte d'aveux que ses bourreaux lui ont fait apprendre par cœur. On veut notamment l'obliger à se dire partisan de Tito, dirigeant communiste yougoslave, ou de Trotski, tous deux étant des ennemis notoires de Staline.
Après sa réhabilitation en 1956, Artur émigre en France et, s'il condamne le stalinisme, reste fidèle à l'idéal communiste de sa jeunesse. Mais il se rend compte que, même après la mort de Staline, l'URSS et les démocraties populaires ne sont pas aussi libres qu'il l'imaginait et qu'il le voulait. Revenant en Tchécoslovaquie à l'occasion du Printemps de Prague, il assiste le jour même de son arrivée à l'invasion du pays par les forces du Pacte de Varsovie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Aveu
Le temps d'une nuit à Cologne, en 1976, Romy Schneider se raconte comme elle ne l'a jamais fait. Un portrait intime d'une intensité rare, réalisé à partir des enregistrements sonores de son interview avec la journaliste Alice Schwarzer.
12 décembre 1976. Des flocons virevoltent au-dessus de la cathédrale de Cologne. À quelques pas, dans un petit bureau aux airs de cabine de bateau, Romy Schneider se confie à une femme : Alice Schwarzer, une féministe allemande – la plus engagée de son époque –, fondatrice du magazine Emma. Éloignée des caméras et alors qu'elle ne donne plus aucune interview, l'actrice allemande de 38 ans est au sommet de sa gloire. Elle veut faire de la journaliste le porte-voix de ce qu'elle n'a jamais su dire. "Je veux que ton article sur moi choque tout le monde", répète-t-elle en français. Retraçant le fil de sa vie, jalonnée d'allers-retours entre la France et l'Allemagne, la comédienne se livre à des confessions parfois douloureuses. Elle demande à plusieurs reprises d'interrompre l'enregistrement, notamment lorsqu'elle évoque Magda, sa mère, actrice adulée sous le IIIe Reich – et qu'elle soupçonne d'avoir eu une liaison avec Hitler. À demi-mot, elle parle aussi de son beau-père, qui a voulu abuser d'elle.
Tête à tête
Quarante ans après, Alice Schwarzer, figure historique du féminisme, confie à Patrick Jeudy les extraits de l'enregistrement sonore de sa conversation avec Romy Schneider et revient, devant sa caméra, sur cette nuit unique. De la petite Autrichienne de Sissi à l'icône des années 1970, ce portrait sans tabou lève le voile sur l'intimité d'une femme pleine de contradictions. Elle apparaît ici courageuse et craintive, révoltée et conformiste, surdouée et rongée par le doute. Emplie d'images d'archives rares, comme ce film privé d'Eva Braun, où l'on découvre tout sourire la mère de Romy aux côtés du Führer, cette pépite documentaire offre un éclairage nouveau sur le rapport complexe qu'entretenait la star avec ses deux pays. Alors que l'Allemagne réveille des traumatismes d'enfance, la France reste la terre d'un premier amour contrarié : celui avec Alain Delon. Elle dira : "Je suis maintenant française. Tout ce qui est allemand me fait mal." Dans ses confidences, quand la colère la rattrape, c'est d'ailleurs l'allemand qui prend le pas sur sa langue de cœur, le français.
Conversation avec Romy Schneider
Documentaire de Patrick Jeudy (France, 2017, 52mn)
Toute la presse ne parle que de ça : le maniaque tueur d'enfants, qui terrorise la ville depuis quelques temps, vient de faire une nouvelle victime. Chargé de l'enquête, le commissaire Lohmann multiplie les rafles dans les bas-fonds. Gênée par toute cette agitation la pègre décide de retrouver elle même le criminel : elle charge les mendiants et les clochards de surveiller chaque coin de rue...
Aucun film, mieux que M le Maudit, n'a su mettre en évidence le poids du destin qui accable l'individu, destin incarné par la pieuvre sociale dans toute son arrogance. Voulant se démarquer des allégories expressionnistes qui avaient fait sa gloire au temps du muet, Fritz Lang, préoccupé par les crises que traversait l'Allemagne à l'aube des années 30, choisit de traiter, pour son premier film parlant, un cas clinique en le greffant sur une analyse impitoyable d'un pays malade, mûr pour la dictature. M est une dénonciation sans équivoque des structures sociales officielles ou souterraines qui n'ont d autre objet que de détruire l'individu, de chercher des victimes expiatoires, alors que le mal est en chacun de nous. Vigoureuse revendication pour l'inviolabilité de la liberté humaine, si monstrueux qu'en soit le dépositaire, M est aussi un magistral exercice de style, un module absolu de mise en scène considérée comme une mise en équation de tous les éléments constitutifs du film. Le moindre détail est chargé de sens, les plans s'imbriquent selon un ordre infaillible, comme les lignes de force d'un champ magnétique. Le meurtre de la fillette, l'enquête policière, la traque du coupable, ses aveux pitoyables, tout est scruté, disséqué comme au scalpel. --Claude Beylie - Les films-clés du cinéma
« Quand j'ai voulu tourner le film, son titre était Les meurtriers sont parmi nous, mais je reçus des lettres de menace et le studio me fermait ses portes. Je compris alors que les Nazis pensaient que le titre les désignait. Quand ils découvrirent qu'il s'agissait de Peter Kürten, le tueur de Düsseldorf (que j'ai connu personnellement), ils exigèrent juste que le titre soit changé en M, pour meurtrier... Je ne sais pas si l'homme est bon ou mauvais. Je pense qu'il devrait chercher à devenir meilleur, parce que s'il ne le fait pas, il devrait alors se détruire. Je crois qu'il faut sans cesse combattre le mal sous toutes ses formes. Il faut le combattre même quand l'issue du combat est incertaine. » --Fritz Lang
Du jour au lendemain, Simon Leotard, un promoteur immobilier, se retrouve ruine par Lepidon, un concurrent vereux. Ce dernier lui reclame le remboursement des traites qu'il a consenties a son associe. Julien, qui vient de se suicider sans explication. Grace a Mado, une jeune prostituee dont il tombe amoureux, Simon se venge de Lepidon.
En Georgie, en 1861, Scarlett O'Hara est une jeune femme fière et volontaire de la haute société sudiste. Courtisée par tous les bons partis du pays, elle n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes malgré ses fiançailles avec sa douce et timide cousine, Melanie Hamilton. Scarlett est pourtant bien décidée à le faire changer d'avis, mais à la réception des Douze Chênes c'est du cynique Rhett Butler qu'elle retient l'attention...
Titre original Gone with the Wind
Récompenses 3 prix et 1 nomination
Rox le renard et Rouky le chien sont les meilleurs amis du monde. Mais cette amitié est menacée lorsque le maître de Rouky devient chasseur...
Titre original The Fox and the Hound
Géorgie, 1861. Scarlett O'Hara est une jeune fille de la haute société sudiste. Sa famille possède une grande plantation de coton appelée « Tara ». Âgée de 16 ans, elle est courtisée par tous les bons partis du pays, mais n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes. Scarlett a un caractère bien trempé, obstiné, rusé et capricieux qui fera sa force et sa faiblesse, et donnera à Autant en emporte le vent un dynamisme particulier. Ashley, cependant, est promis à sa cousine, la vertueuse Melanie Hamilton. Scarlett cherche à tout prix à le séduire, mais à la réception des Douze Chênes, c'est du cynique et controversé Rhett Butler qu'elle retient l'attention. Ce dernier l'a surprise alors qu'elle avouait son amour à Ashley. Fasciné par l'énergie et la force de caractère de l’héroïne, il n'aura d'yeux que pour elle, malgré son indépendance d'esprit.