«Il y a une grande compassion et une grande écoute à avoir», a lancé le ministre de l'Intérieur, provoquant la stupeur du journaliste de TF1. «Enfreindre la liberté de circuler, c'est illégal», n'en revient d'ailleurs pas ce dernier, rappelant que des manifestants s'en sont pris à la préfecture à Bordeaux et prévoient de bloquer Paris. Une colère qui avait valu à d'autres quelques mois de prison - ou leur a coûté un oeil - ce qui n'empêche pas Darmanin de nier contre l'évidence l'existence d'un deux poids deux mesures. «A la demande du président et du Premier ministre, je les laisse faire», insiste encore le premier flic de France avant d'évoquer des «annonces» à venir de Gabriel Attal... ...laissant entendre, que le syndicat macroniste FNSEA et le gouvernement sont déjà arrivés à s'entendre. Débordé il y a 5 ans par les Gilets jaunes - mouvement de travailleurs pauvres qui avaient compris l'arnaque de la démocratie représentative - le régime de Paris semble cette fois-ci confiant en sa capacité à éteindre rapidement l'incendie.