«Le reste de la région en à marre d'Israël, de la même manière qu'une grande partie du monde et de l'Europe en a assez de nous», explique l’ex-conseiller du Pentagone. Soulignant que les israéliens ne tireraient aucun bénéfice opérationnel en entrant dans Gaza, Douglas MacGregor met en garde: «le reste de la région est prêt à entrer en guerre.» «Arrêtez-vous et réfléchissez à ça un instant, il n'y a pas que l'Iran, Téhéran dispose de milices qui peuvent nous attaquer.» De fait, le Pentagone a confirmé que des troupes américaines ont été blessées au cours des dernières 24 heures dans des attaques de drones et de roquettes contre des bases en Irak et en Syrie. Et affirme avoir intercepté des tirs des rebelles Houtis en provenance du Yémen. Alors qu'Israël fait face au Hezbollah dans le nord du pays. Une situation rendue plus explosive encore par la dimension eschatologique que pourrait prendre le conflit dans la conscience collective, rappelle le philosophe russe Alexandre Douguine. La marge est infime au bord de l'abîme...